mercredi 14 décembre 2022

Les gourmandises sucrées de Noël

  Bonjour et bonne lecture !

  J’espère que vous allez bien depuis tout ce temps où je n’ai pas publié un article. Pour tout vous dire, j’ai attrapé une vilaine grippe qui me cloue encore au lit. Je commence à me sentir mieux mais c’est très long. Je n’ai pas mis le nez dehors depuis le 4 décembre ! Autant vous dire que je suis très en retard en ce qui concerne les achats pour Noël, je n’ai même pas encore monté mon sapin. Heureusement que j’ai pu installer quelques décorations avant cette mauvaise période sinon, ma chambre serait bien triste. Comme je reprends des forces petit à petit, j’ai envie de vous poster un article en toute simplicité. Comme vous le voyez dans le titre, je vais m’intéresser aux gourmandises sucrées de Noël. J’ai bien besoin de réconfort en ce moment. Donc, si cet article vous intéresse, je vous invite à lire la suite.

 

  Je commence tout naturellement avec le calendrier de l’Avent. Quel plaisir d’ouvrir ses petites cases tous les jours jusqu’au 24 décembre ! C’est son moment à soi alors que le froid s’installe et que les journées sont de plus en plus courtes. Pour ma part, j’ai un calendrier en tissu qui est rempli de petits chocolats Lindt. Pour la petite histoire, le calendrier de l’Avent en tant que tel est créé en Allemagne. Alors qu’au XIXè siècle on faisait patienter les enfants en leur donnant une image pieuse pendant les 24 jours précédant Noël, le premier calendrier de l’Avent avec des petites fenêtres à ouvrir est commercialisé en 1920.

 

  Je poursuis avec le Père Noël en chocolat. Il peut se présenter sous la forme d’un bonhomme en relief ou d’une sucette. Sous un papier aluminium, il est le symbole du partage et de l’échange. Et quoi de mieux qu’une barbe blanche et un manteau rouge pour représenter le Père Noël ?

 

  Je continue avec les papillotes. On raconte que la papillote est née vers 1790 dans l’échoppe de M.Papillot. Le confiseur-chocolatier aurait développé cette gourmandise, devenue spécialité lyonnaise désormais largement répandue ailleurs, après avoir surpris son commis lui dérobant des chocolats. Celui-ci les emballait dans du papier avec un petit mot dedans pour déclarer sa flamme à son amoureuse. Le commis fut renvoyé mais monsieur Papillot fit perdurer cette drôle de création. En résumé, la papillote est un chocolat accompagné d’un papier portant un message, le tout enveloppé dans un papier doré ou argenté. Dans le commerce, vous trouverez des papillotes de la marque Révillon qui sont fabriquées près de Roanne (ville authentique située à 1 heure de Lyon).

  Et que diriez-vous de goûter à un marron glacé ? Il s’agit d’une confiserie composée d’un marron (châtaigne) confit dans un sirop de sucre et glacé au sucre glace. A vrai dire, le marron glacé est bien une châtaigne. Le marron d'Inde, fruit du marronnier, est impropre à la consommation. Le fruit du châtaignier, la châtaigne, s'est vu baptisé marron glacé au XVIIè siècle pour séduire plus de monde. Et pour aller encore plus loin, le premier marron glacé remonterait à l'époque de Louis XIV, où le Sieur de Varennes fit cuire une châtaigne avec du sucre. Louis XIV, ravi de cette confiserie, la fit gouter à sa Cour.

  Si je fais un tour dans le rayon des gourmandises de Noël, je vais trouver des pâtes de fruits. Si j’en crois ce que je lis, la pâte de fruits est une confiserie obtenue à partir de fruits cuits avec du sucre et éventuellement de la pectine. Coulée dans un moule ou découpée en carré ou en rectangle, il s'agit à l'origine d'une méthode de conservation de la chair des fruits, d'où son nom de « confiture sèche ». Les pâtes de fruits les plus courantes sont au coing, à l’abricot, à la pomme, à la prune ou encore aux agrumes.

  Je reviens avec une gourmandise chocolatée, je veux bien sûr parler de la truffe. La truffe au chocolat est appelée ainsi car son apparence se rapproche fortement du mycète, un genre de champignon français possédant la même appellation. La truffe d'origine est considérée comme l'un des ingrédients les plus luxueux du monde. Il s’agit avant tout d’une confiserie au chocolat inventée par Louis Dufour, un pâtissier de Chambéry, en décembre 1895.

 

  Je continue avec les mendiants. Si j’en crois ce que je lis, le mendiant en chocolat est une confiserie composée d’un palet de chocolat surmonté de quatre fruits secs ou lamelles de peau d’agrume confites. Les mendiants tirent leur nom des « Ordres mendiants », ordres religieux datant du XIIe siècle, nommés ainsi car c’est exclusivement à la charité et à la générosité des peuples qu’ils devaient leur survie. En mendiant et en recourant humblement au soutien financier de leurs donateurs, ils pouvaient se consacrer pleinement à la dévotion religieuse et respecter ainsi leur vœu de pauvreté.

 

  Et que serait la période de Noël sans une odeur de pain d’épices ? Si j’en crois ce que je lis, le pain d’épices est un gâteau au miel agrémenté d'épices diverses comme la cannelle, la coriandre, le gingembre ou l'anis étoilé. Alain Rey dans son "Dictionnaire Historique de la langue française" signale la première apparition de « pain d’espessez » en 1372 et celle de « pain d’épices » en 1530. Pour la petite histoire, le pain d'épices tel que nous le connaissons serait d'origine chinoise et aurait porté le nom "mi-kongî" (pain au miel). Il était réalisé à base de farine de froment et de miel, parfumé de plantes aromatiques et cuit au four. Gertwiller, charmant village aux maisons colorées, est la capitale alsacienne du pain d'épices par excellence.

  J’espère que cet article gourmand vous aura plu, dites-moi comment se passe votre mois de décembre.

  A bientôt !

1 commentaire:

  1. Oui, tout ça pour moi, sans oublier les 13 desserts (c'est tout ?) de Noël !

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