Bonjour et bonne lecture !
Comme promis, je reviens aujourd’hui pour vous présenter le nouveau livre de Megan Hess qui s’intitule “Haute couture”. Pour ceux qui l’ignorent, c’est une illustratrice australienne qui a travaillé pour les plus grandes maisons et qui a déjà publié plusieurs livres sur le sujet. D’ailleurs, à chaque fois qu’un livre sort, je me le fais offrir comme celui-là ou je l’achète. Elle est également la créatrice de “Claris”, la souris la plus chic de Paris si j’en crois la traduction. J’ai également un livre où je dois chercher Claris, d’autres personnages qui l’accompagnent dans ses aventures ainsi que d’autres éléments dans un décor très raffiné. Après vous avoir présenté mes cadeaux en mode maquillage Marionnaud et en mode varié, je me concentre aujourd’hui sur ce livre qui a été commandé sur Internet dès sa parution, ou plus exactement dès sa parution en langue française.
Dès qu’on ouvre ce livre, on reconnait le trait de crayon de Megan Hess qui illustre ces tenues de défilé dans un encadrement raffiné. Ce livre se divise en six chapitres qui sont eux-mêmes coupés en différentes catégories. Et encore, je ne compte pas l’introduction qui permet de voir où l’illustratrice veut nous emmener. Si ça vous intéresse d’en savoir plus, je vous invite à lire la suite (mais surtout à admirer son coup de crayon).
Elle commence ce premier chapitre par les créateurs. Il s’agit ici de mettre en avant toute l’équipe qui travaille avant qu’une tenue ou un accessoire ne côtoie les podiums. Bien entendu, les noms de Chanel ou Dior nous sont familiers à l’époque à laquelle nous sommes mais ils ont dû faire leurs preuves. Par exemple, une robe ne vaudrait rien sans “les petites mains”, autrement dit des couturières avec un mètre ruban autour du cou qui réalisent un travail minutieux. Ce premier chapitre aborde un vocabulaire courant dans le milieu de la haute couture et met un point d’honneur sur des professions parfois méconnues mais indispensables à la création.
Elle poursuit avec ce deuxième chapitre consacré aux collectionneurs. L’acheteur, homme ou femme, n’est pas un individu lambda qui va se lasser de ce costume ou de cette robe la saison prochaine. Cet acheteur qui tient à garder son identité secrète acquiert une pièce de collection de grande valeur, au même titre qu’une peinture ou une sculpture, qu’il pourra transmettre ou prêter à des musées. Les collectionneurs sont généralement des habitués des podiums, ils ne rateraient les défilés pour rien au monde.
Le troisième chapitre est consacré cette fois au monde du théâtre. Ce n’est pas vraiment dans le sens où on l’entend habituellement mais il existe quand même un lien, surtout du point de vue de la mise en scène. Le comédien est remplacé par un mannequin, les costumes sont remplacés par des défilés deux fois par an pour présenter les nouvelles collections. On peut aller plus loin puisque certains couturiers habillent des célébrités, comme Hubert de Givenchy qui a travaillé sur 7 films dans lesquels a joué Audrey Hepburn. Pour en revenir au défilé, il peut avoir lieu au Grand Palais comme le défilé Chanel, être orchestré autour d’un point central comme une fontaine. Tout comme au théâtre, il faut une toile de fond (un décor).
J’entame déjà le quatrième chapitre consacré aux détails. Que serait une veste sans boutons pour la fermer ? Dans chaque collection, c’est ce genre de détail qui fait toute la différence. Bien entendu, un simple bouton peut devenir à lui seul une pièce de collection s’il est taillé dans une matière précieuse. L’exemple qui est donné est celui-ci : une veste réalisée pour le défilé Yves Saint-Laurent a nécessité 250 000 paillettes, 200 000 perles enfilées une par une et 250 mètres de ruban ! La broderie, les plumes, la dentelle, les boutons sont autant d’éléments de détail qui changent une tenue. Pour cela, les couturiers font appel aux meilleures maisons qui sont devenues de véritables institutions dans un domaine particulier.
J’en arrive maintenant au cinquième chapitre consacré à ces villes pour lesquelles la Haute Couture y tient une place importante, notamment par le biais de ces défilés. La première ville qui est mise en avant est Paris puisqu’elle est considérée comme la capitale de la mode. C’est là où de nombreux grands couturiers ont implanté leur maison. La deuxième ville qui est évoquée est Milan en Italie qui a su se faire une place parmi les plus grands depuis longtemps. Avec Paris, elle reste une destination incontournable pour assister au défilé. Londres tire également son épingle du jeu avec ses grandes écoles de stylisme et les membres de la Royauté considérés comme un public idéal pour la mode. Dans ce chapitre, il est également question de New-York qui accueille la Semaine de la Mode, Dubaï où le luxe est de mise partout, Pékin qui s’immisce peu à peu dans cette sphère de la Haute Couture ou encore Moscou.
Je conclus cet article consacré au livre de Megan Hess avec ce sixième chapitre consacré à l’inspiration. Les artistes, poètes ou peintres, ont besoin d’une muse pour être inspirés. Il en va de même pour les couturiers qui ont besoin d’une source d’inspiration comme une personne, un lieu, un objet… Cette inspiration est parfois abstraite comme une œuvre.
J’espère que cet article vous aura plu et que vous aurez eu plaisir à (re)découvrir cette auteure à travers son nouvel ouvrage consacré au monde de la Haute Couture. J’en ai fini avec mes cadeaux de Noël, je tenais à consacrer un article dédié à ce livre à la tranche dorée.
Je croyais que c'était une série spéciale de Renault : la Mégane S !
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