Bonjour et bonne lecture !
Les 17 et 18 septembre 2022 se tenaient les journées du patrimoine. A cette occasion, des lieux parfois insolites ouvraient leurs portes. Pour vous donner un exemple, vous pouviez visiter le bureau du maire au Havre ou encore des lycées. Seulement, les entrées dans ces lieux devaient être réservées au préalable. Il en allait de même pour un lieu dont je vais vous parler par la suite. Heureusement, on a pu récupérer un plan répertoriant les lieux. Cela évitait un déplacement inutile sur un lieu à réservation. J’ai profité de cette journée pour visiter deux lieux encore inconnus. Je savais qu’ils existaient mais je n’étais jamais rentrée. Donc, si cette promenade en ma compagnie vous intéresse, je vous invite à lire la suite.
Je commence tout de suite avec ce trolleybus installé devant l’entrée basse du tunnel Sainte-Marie pour ces journées du patrimoine. Si je voulais en savoir plus, il fallait que j’aie réservé ma place. Pour ma part, j’ignorais à quoi cela ressemblait. Bien sûr, je n’avais qu’à taper “trolleybus” sur Internet mais ce n’est pas la même chose de le voir en vrai. Pour la petite histoire, le trolleybus fonctionne entre 1947 et 1970, en remplacement d'une partie du réseau de l'ancien tramway du Havre.
Pour nous rendre à l’appartement témoin d’Auguste Perret qui était en accès libre, il faut se rendre à la maison du patrimoine située en plein centre-ville, près des jardins de l’Hôtel de Ville. Après une présentation extérieure des logements reconstruits, on accède à l’appartement témoin. Ces appartements ont été conçus dans des ISAI (Immeubles sans Affectation Immédiate). Selon une ordonnance du 8 septembre 1945, les immeubles sont financés et construits par l’État. Les logements sont ensuite échangés aux propriétaires sinistrés contre leurs indemnités de dommages de guerre.
Il faut savoir que chaque pièce comunique entre elles par un point central constitué par le salon. Et c’est également pour apporter de la lumière dans toutes les pièces qu’il n’y a pas de cloison intermédiaire. Je vous montre ainsi le salon et le bureau. Il n’y a plus qu’à s’installer au bureau, mettre une feuille de papier dans la machine à écrire et à taper sa correspondance. Maintenant, on tape sur un clavier d’ordinateur qui ne fait pas de bruit comparé à cette machine. Et on peut corriger un nombre infini de fois sans user le ruban.
Je continue avec ce renfoncement qui fait office de placard sans porte. On y aperçoit un produit O’Cedar (la marque existe toujours), un fer en acier qui devait être lourd et la planche à repasser juste en-dessous. Ce n’est pas trop mon style vestimentaire.
On passe maintenant à la salle de bains qui n’a pas vraiment changé par rapport à notre époque moderne avec son lavabo simple vasque et sa baignoire. Certains logements disposent encore d’un bidet. On y aperçoit même une serviette crochée et, sur l’étagère, une brosse et des produits de soin.
L’accès à la chambre principale se fait par la salle de bains, toujours dans cette dynamique de lumière traversante. Elle dispose d’un bel espace permettant d’accueillir un grand lit ainsi qu’une armoire. Même le couffin a sa place dédiée près de la fenêtre. J’ai l’impression d’être un agent immobilier ! Je vante les mérites de cet appartement disposant de tout le confort, ce dont les habitants de la ville du Havre avaient le plus besoin.
Après la chambre principale, je passe à la chambre d’enfant avec ces jouets de l’époque comme le nounours posé sur l’étagère au-dessus du lit. Peut-être que certaines d’entre vous ont joué avec cette poupée assise dans sa chaise haute. Je pense que la chambre voulait donner une vue d’ensemble pour une fille avec cette poupée et pour un garçon avec ce camion de pompier sur l’armoire. L’enfant de l’appartement va pouvoir faire ses devoirs, assis à son petit bureau de bois où trône une corbeille en osier à côté.
J’en arrive à la dernière pièce de cet appartement qui consiste en la cuisine équipée. Cette notion est importante pour l’époque et c’est ainsi qu’on y voit un frigidaire, une plaque de cuisson et un évier. De nombreux placards de rangement viennent compléter l’ensemble. Vous remarquerez que les ustensiles de cuisine ne sont pas encore orange. Je vous montre également une photo du coin repas, toujours relié au salon qui compte trois grandes fenêtres.
Je n’ai pas eu l’occasion de prendre des photos mais j’ai également visité le bateau-feu accosté au Havre. Le bateau arbore fièrement le nom de la ville en lettres blanches. Il a été construit en 1935 et mis à la retraite depuis 1981.
J’espère que cet article vous aura plu et vous aura donné envie de visiter cet appartement lors d’un détour par le Havre. Je ne l’ai pas pris en photo mais un poteau poutre traverse l’entrée de cet appartement. Dites-moi quelles visites ont rythmé votre week-end.
A bientôt !
J'ai un vague souvenir des trolleybus que j'ai connus ! Maintenant, à la place les usagers aiment "trop les bus" !
RépondreSupprimerDans l'appartement "t'es moins" serrée !